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Avant-hier débutait la conférence annuelle du E3 (Electronic Entertainment Exposition). Bien qu’elle ait perdu de son prestige au fil des années, les géants de l’industrie du jeu vidéo en profitent toujours pour annoncer leurs jeux les plus importants. Puisque nous sommes à la fin du cycle actuel de consoles, cette année était encore plus importante. Un duel de titans entre Microsoft et Sony nous attendait. Avant de vous soumettre mes impressions, laissez-moi vous donner les faits afin que vous puissiez vous faire une idée (même si je suis persuadé que la majorité des gamers qui me lisent savent déjà quelle console ils achèteront).

Microsoft

Avant même le début de leur conférence de presse, Microsoft était déjà en mode rattrapage puisque leur dernière conférence leur a causé passablement d’ennuis. Les restrictions de type DRM (digital rights management) ainsi que l’obligation de se connecter à internet au moins une fois par jour avaient été majoritairement mal reçues. De plus, l’emphase avait été mise sur tout ce que la console pouvait faire autre que les jeux. À E3, Microsoft n’avait d’autre choix que de sortir l’artillerie lourde sous forme de franchises reconnues. Ils ont définitivement répondu à l’appel. Halo, Gears of War, Forza et Dead Rising seront de retour sous peu. Quelques nouveautés comme The Division, Ryse et Titanfall on fait leur apparition. Killer Instinct effectue un retour attendu (sauf que c'est l'équipe derrière Battleship et Green Lantern...). En fait, voici la liste complète des jeux à venir pour la Xbox One.

Sony

Beaucoup de mystère entourait toujours la Playstation 4 avant sa conférence. De quoi aura-t-elle l’air? Où se situe Sony quant au DRM? Allait-elle être au même prix que la Xbox One? Les amateurs attendaient avec excitation, mais aussi avec une certaine crainte que la PS4 imite la Xbox One en ce qui concerne les restrictions. Ce ne fut pas le cas, loin de là! Pas de DRM, 100$ de moins et aucune connexion internet nécessaire. La foule a explosé! Qu'en est-il des jeux? Final Fantasy Versus XIII est devenu Final Fantasy XV, Kingdom Hearts 3 a été annoncé (même s'il n'est pas exclusif), Assassin's Creed 4 : Black Flag et Watch Dogs ont eu beaucoup de temps d'antenne. Mad Max, Destiny et Infamous ont été dévoilés. La liste de jeux à venir.

Nintendo

Nintendo a décidé de ne pas faire partie du cirque médiatique que sont des conférences publiques. C’est pourquoi la compagnie a choisi son propre système de diffusion en flux continu appelé Nintendo Direct. Les deux consoles de Nintendo, la Wii U ainsi que la 3DS, sont déjà accessibles au public. Les ventes de la Wii U étant en deçà des attentes depuis sa sortie, Nintendo devait trouver le moyen de reprendre du poil de la bête. Ils ont annoncé Super Mario 3D World, Donkey Kong Country : Tropical Freeze, Mario Kart 8 et Super Smash Bros. entre autre. Nintendo a fait exactement ce qu'il fallait pour vendre sa console particulière. J'ai maintenant une raison valable de l'acheter. Pas de grande surprise ici cependant. Ça sent quelque peu le réchauffé. Les amateurs prendront-ils la même décision que moi? Espérons-le. Les jeux (incluant ceux à la 3DS).

Avant la conférence de Microsoft le mois passé, je n’étais pas encore branché quant à quelle console j’allais me procurer (je vais éventuellement toutes les acheter, mais l’ordre dans lequel je devais le faire n’était pas final). Suite aux nombreuses et sévères restrictions que Microsoft allait imposer aux jeux usagés, ma décision était pratiquement déjà prise. Je ne regardais pas Sony avec des lunettes roses à ce moment-là non plus puisque nous en savions très peu sur la position qu’allait prendre la PS4 par rapport à ce sujet épineux. En ce qui concerne Nintendo, il ne fait aucun doute non plus que je vais l’acheter, mais je ne sais pas encore quand. Jusqu’ici, comme avec ma Playstation Vita, peu de jeux vraiment intéressants avaient été annoncés à la Wii U. Je dois être honnête, la conférence de Microsoft était exactement ce que la console avait besoin afin de rallier ses admirateurs potentiellement tentés d’acheter une PS4. Microsoft veut que sa console réponde à tous vos besoins multimédias. La Xbox One porte son nom pour cette raison. Les jeux ne seront qu’une facette parmi d’autres. Ce n’est pas un problème en soi. J’avais confiance qu’ils rectifieraient le tir. Du moins en partie. Pour être honnête, le mal était fait. Le DRM a provoqué une vague de mécontentement parmi les joueurs les plus dévoués. Avant la conférence de Sony, Microsoft pouvait toujours espérer sortir d’E3 sans trop d’égratignures. Après que Sony eut annoncé que la PS4 n'aurait pas de DRM, ne nécessiterait pas de se connecter au moins une fois par jour et qu'elle se vendrait 100$ de moins que la Xbox One, la foule était conquise et la bataille immédiate gagnée. Je n'irais pas jusqu'à affirmer que la guerre l'est aussi cependant. Ce serait sous-estimer Microsoft. Bien qu'elle ait prouvé hier que les jeux occupaient toujours une place importante parmi ses projets futurs, il en faudra plus pour récupérer ses (in)fidèles perdus aux mains de son plus grand compétiteur. Si je ne semble pas mentionner énormément Nintendo, c'est que leur console ne vise pas le même public que les deux autres géants. Nintendo vise principalement les familles et les amateurs purs et durs de Mario, Zelda, etc. Les joueurs préférant les Call of Duty et autres Madden devront aller voir ailleurs pour bénéficier de l'expérience la plus complète. Avec sa Xbox One, Microsoft veut que tout le monde achète sa console, familles et joueurs hardcores y compris. La PS4 jette son dévolu sur les joueurs hardcores quant à elle. Elle n'a pas hésité un instant en affirmant haut et fort que leur console s'adressait principalement aux grands amateurs. La liberté qu'auront les compagnies indépendantes de soumettre leur jeu à travers PlayStation Network en est une preuve éloquente. Une autre? Pas d'emphase sur la télévision, Skype et autres fonctionnalités comme la Kinect. 

En toute objectivité, comparons les deux consoles. Elles sont de puissance similaire même si la PS4 l'est légèrement plus. Les exclusivités s'annulent pratiquement. Le look des consoles n'est pas si différent non plus. La manette de la Xbox One est presque identique à la celle de la 360. Celle de la PS4 est semblable à la PS3, mais une surface tactile a été ajoutée. Afin de jouer en ligne avec une Xbox One, les joueurs doivent débourser 60$ par année avec Xbox Live. Pour la PS4, c'est un peu plus compliqué. L'accès à tous les services en ligne est gratuit hormis les jeux multijoueurs (un peu comme Xbox Live Silver). Ceux qui voudront jouer avec leurs amis devront être abonnés à Playstation Plus pratiquement au même prix que pour la Xbox Live Gold. Jusqu'à maintenant, il n'y a pas de différence assez majeure hormis les jeux pour choisir une console ou l'autre. Là où le bât blesse pour Microsoft concerne le DRM et l'obligation de se connecter une fois par jour. Sans oublier les 100$ de moins à débourser pour acheter la console de Sony. Ces trois derniers arguments ne font pas que pencher la balance en faveur de la PS4, il la propulse! Sony a définitivement porté un coup à la mâchoire de Microsoft. Il reste encore plusieurs mois avant la sortie des deux consoles. Microsoft devra lécher ses plaies et aura besoin de trouver une manière de réparer les pots cassés. Reviendront-ils sur quelques-unes de leurs décisions impopulaires? C'est toujours possible. En ce qui concerne le prix, ils peuvent toujours ajouter d'autres éléments au lancement de la Xbox One afin d'amortir le coup. Un an gratuit de Xbox live Gold? Pourquoi pas. Sony doit tout simplement poursuivre dans la même direction s’il souhaite continuer de surfer sur sa vague d'optimisme et de popularité. Nintendo? Qu'ils sortent des bons jeux bientôt! C'est tout ce qui manque à la Wii U. Pourquoi acheter une console si nous ne pouvons pas jouer à des jeux potables? Moi? Mon premier achat sera assurément une PS4 à ce stade-ci. Les autres suivront éventuellement. 

Nouvelle par Marc-Olivier Lalonde

 
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Il y a quelques semaines, la ville de New York a officialisé le règlement permettant à toute femme de se promener dans les rues de la ville seins nus. Alors que certains crient victoire en ce qui concerne l’égalité des sexes, d’autres sont choqués de la possibilité de voir, sur 5th avenue, une femme porter une jupe Chanel sans son chemisier agencé.

Ça me fait beaucoup penser à un sketch du nouveau spectacle d’un humoriste que j’adore, Louis CK, qui s’intitule « Of course! But maybe… ».

Of course, l’homme et la femme devraient être traités de la même façon, et l’égalité des sexes est un débat encore tout à fait d’actualité quand on regarde ce qui se passe un peu partout dans le monde (j’inclus ici bien entendu notre monde, la réalité occidentale, où encore de nos jours les femmes ne sont pas toujours traitées de la même manière que les hommes). But maybe… si les femmes décident de se libérer de l’oppression que leur chandail exerce sur elles dans un lieu public, il ne faut pas se surprendre qu’elles se fassent regarder comme de la viande fraiche.

Oh je sais, c’est horrible que de voir les femmes comme ça! Ce qui est bon pour pitou est bon pour minou, et si les hommes ont le droit de se promener seins nus, et bien les femmes devraient pouvoir le faire aussi, au même titre qu’un père devrait avoir les mêmes droits de garde que son ex-femme lorsque l’on parle d’un divorce où un enfant est impliqué. Of course!

Un homme, hétérosexuel entendons-nous, aimera toujours les seins, et les considèrera toujours comme une partie inhérente à la sexualité féminine. On peut crier, se débattre comme un diable dans l’eau bénite tant qu’on veut, les seins seront toujours vus comme des attributs excitants du corps de la femme.

C’est comme ça.

C’est injuste, peut-être, mais c’est comme ça.

On passe tellement de temps à dire que tous et chacun sont égaux en tous points qu’on commence, je crois, à perdre le cap. S’il est vrai que nous sommes tous ÉGAUX, il serait ridicule d’affirmer que nous sommes tous PAREILS. Pourquoi les épreuves présentées aux Jeux olympiques ne sont-elles pas mixtes? Peut-être, et je dis bien peut-être, parce que le gagnant de l’épreuve du lancer du javelot aux derniers Jeux olympiques de Londres a fait un score de 88.84 mètres, et que du côté féminin, la meilleure performance se situe à 66.19 mètres. Comment on peut expliquer ça? Et bien je crois que c’est assez simple : l’homme a lancé plus loin (et conséquemment plus fort) que la femme.

Mon exemple du javelot peut sembler ridicule, mais il reste compréhensible de tous. Je croyais qu’il allait de soi que les seins d’une femme étaient associés à la sexualité. Je croyais que c’était évident, mais non! On veut tellement pousser le concept d’égalité que l’on en oublie les différences fondamentales entre l’homme et la femme; nous serons toujours à mes yeux égaux, mais nous ne serons jamais identiques.

J’ai fait un petit sondage sur ma page Facebook pour savoir si mes amiEs iraient magasiner sur Ste-Catherine seins nus. L’écrasante majorité s’est prononcée en faveur du « non, es-tu un maudit malade toi?! ». J’ai eu droit à quelques « ah c’est cool, c’est bien que les femmes puissent le faire…non non mais j’le ferais jamais moi-même là, t’es fou! », mais sans plus.

Cette « autorisation », si elle s’applique à toutes, n’attire apparemment qu’une infime minorité, et l’égalité mammaire semble, à ce que je peux voir, n’être qu’une espèce de minuscule bonbon qu’on aura lancé à quelques féministes isolées et vindicatives.



Nouvelle par Julien-Pierre Maltais

 
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Synchronicité est l'éditorial de Julien-Pierre Maltais. Mélange d'actualité et de tribune d'opinion, ces articles vont faire réfléchir sur notre société et sur des événements du monde politique, économique et culturel de notre quotidien!

Aujourd’hui, on parlait (encore) dans le journal de Montréal de ces hôpitaux fautifs qui permettent encore à leur cafétéria de servir de la malbouffe à leurs employés et patients. On voyait, sur la page couverture, un homme en train de se dévorer un de ces gros hot-dog, full moutarde s’il-vous-plaît! M’est-donc venue à l’esprit cette question : on la trace où, la ligne?

La disponibilité de la malbouffe dans les hôpitaux et toutes les questions liées à l’alimentation de la population me trotte dans la tête depuis un bon moment déjà. En fait, ce sujet me fait réfléchir depuis qu’à New York, le maire Michael Bloomberg a tenté de faire interdire les boissons dites « sucrées » de plus de 16 onces que ce soit dans les restaurants, les salles de cinéma ou dans les présentoirs de ces vendeurs de hot-dog ambulants que les New-Yorkais connaissent si bien. Bloomberg, en bon père de famille, a posé ce geste pour tenter de réduire le taux d’obésité, un problème qui ne cesse de croitre. Sur papier, tout va bien. Il faut protéger les enfants, non? Être en santé, c’est important!

Le problème, ici, c’est qu’être en santé, c’est souvent un choix. Je vous l’accorde, on ne choisit que rarement son cancer, et on ne décide certainement pas, un beau jour, de s’équiper d’une leucémie à tout casser. Ceci étant dit, prendre deux steamés, une grosse frite et un Pepsi format géant, et bien mes amis, ça reste un choix! De mémoire d’homme, nous n’avons que très rarement documenté un cas où, sous la menace d’une arme à feu, un homme ai été contraint de s’empiffrer de croustilles Lays. On décide d’aller courir le matin comme on décide de s’offrir une deuxième portion de tarte, et c’est dans le mot « décision » que tient ma critique.

Être en mesure de décider pour soi-même, c’est être libre. Qu’un gouvernement essaie de réguler la grosseur du soda que l’on peut boire, et bien pour moi, c’est une claque au visage de nos libertés individuelles. On commence par un soda, puis on passe à quoi? Où est-ce que ça s’arrête? « Vous savez, des études démontrent que les murs rouges, ça rend agressif… »

Okay, okay. J’exagère peut-être un peu ici, mais pensez-y deux secondes. On va laisser un gouvernement légiférer sur ce qu’on peut ou ne peut pas manger? Vraiment? On en est rendu là?

C’est évident, nos habitudes alimentaires ont un impact énorme sur notre santé. Personne ne se bourre de burgers en se disant que ça risque d’aider son diabète. Personne n’allume sa 19e cigarette de la journée dans l’espoir de voir ses poumons se porter mieux. Il s’agit là d’évidences, et même si on ne fait pas toujours les meilleurs choix by the book, la possibilité de faire ces choix relève purement et simplement de notre liberté individuelle, une liberté qui ne devrait jamais tomber dans les mains de l’État.

Face à ce discours, j’entends souvent les gens dire « oui mais, l’obésité, ça coûte de l’argent aux contribuables! On fait quoi des coûts inhérents au traitement de ces gens qui doivent se déplacer dans de petites voiturettes à batterie dans les supermarchés? ».

À ces gens, je répondrai deux choses :

Primo, qu’ils peuvent remercier notre système de santé publique (sujet que je toucherai très probablement dans une chronique à venir).

Secundo, je leur dirai que si ma contribution annuelle aux soins de santé québécois signifie que je peux, en tant qu’individu libre, me goinfrer quand bon me semble, il sera all dressed pas d’oignon, mon hot-dog géant.


Nouvelle par Julien-Pierre Maltais

 
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Encore une fois cette année, l'hyperpopulaire marque de vêtement Abercrombie & Fitch s'impose comme un des leaders dans la douchebagery, le mauvais goût et le manque de bon sens.

Ce mois-ci, le CEO de la compagnie, Mark Jeffries, a (une fois de plus) insisté sur la ligne de pensée d'AF: seuls les jeunes populaires, minces et "hip" devraient porter nos vêtements. En entrevue, il dit:

« Nous engageons des personnes attirantes dans nos boutiques, parce qu'elles attirent d'autres personnes attirantes, et nous visons une clientèle cool et attirante. Nous ne visons personne d'autre. [...]

Beaucoup de gens n'ont rien à faire [dans nos vêtements] [...] Sommes-nous exclusifs ? Absolument. »

Ouch.

Quand une compagnie se fait ordonner par un juge de placer des mannequins issus de "minorités ethniques" (Gonzalez v. Abercrombie & Fitch Stores, 2005) dans leurs publicités, on se rend vite compte qu'on a à faire à une compagnie assez déconnectée de la réalité sociale actuelle. Non seulement le monde dans lequel nous vivons est-il fondamentalement multiethnique, mais ses commentaires viennent également lui aliéner un bassin de population important lorsque l'on considère que la population des États-Unis est à 32% non caucasienne.

En réitérant cette semaine que la compagnie ne désirait pas être associée aux adolescents "plus gras" et en limitant le choix de tailles disponibles en magasin, Jeffries s'est attiré les foudres de milliers de gens. Mon Facebook, ce regroupement de gens hautement éduqués, bassin véritable de l'élite du bon goût et de l'inclusion sociale web, s'est enflammé. Une dizaine de caractères de plus et on envoyait Jeffries au poteau...mais pourquoi?

Ayant déjà mis les pieds dans un magasin AF, je peux affirmer qu'à mes yeux, il ne s'agit là que d’une espèce de cauchemar décadent pour adolescent en chaleur désireux de s'extasier sur de la musique pop en buvant des Redbull. C'est une orgie ou ma définition du mauvais goût vestimentaire vient danser avec mes pires cauchemars auditifs. Je ne suis donc pas leur consommateur type, et les déclarations de Jeffries ne font qu'ajouter une couche de plus à la grande murale que j'ai peint aux couleurs de mon dégoût pour tout ce que représente Abercrombie&Fitch.

Ceci étant dit, les gens magasinant déjà chez AF sont-ils, eux, choqués par les déclarations de Mark Jeffries? J'en doute. Ils sont déjà vendus à la marque, et que le CEO de cette dernière aime se promener en jet privé où de superbes et minces filles lui servent des Martinis en tong leur passe probablement 10 pieds par-dessus la tête.

Quels moyens sont donc disponibles pour les gens outrés par l'énième sortie publique désobligeante du big boss d'AF? Le vote brun.

Le vote brun est bien simple: on vote avec son portefeuille. On n'encourage pas les compagnies qui véhiculent des valeurs contraires aux nôtres; pas besoin de demander que leur CEO soit mis au bucher. Le fonctionnement d'une compagnie est très simple: elle reste en business puisqu'elle reçoit de l'argent de ses consommateurs. Le jour où les consommateurs vont ailleurs, la compagnie ferme.

Les commentaires qui m'ont le plus irrité sont sans doute ceux des gens prêchant le bon exemple. "Quel exemple donnons-nous à nos jeunes filles? Comment leur faire comprendre que la beauté, ce n'est pas dicté par une grandeur de jeans?" Ce bon exemple qu'on veut tant inculquer à notre jeunesse, n'est-ce pas un jugement de valeur? Le bien et le mal, c'est déterminé par un t-shirt?

Si ce n'est pas, contrairement à ce que certains pensent, au gouvernement d'élever et de préparer les enfants à la réalité de la vie sociale, vous croyez que c'est aux CEO multimillionnaires de le faire? C'est le rôle des parents que d'apprendre à leur enfant qu'un camarade de classe bedonnant, ce n'est pas un loser, et que si la petite Alicia n'est pas blanche comme neige, elle n'a pas pour autant moins de droits et de dignité. Que Mark Jeffries pense le contraire, ça ne fait qu'en faire une excellente cible pour ceux d'entre nous qui croient qu'un tel comportement est déplorable, et il incombe à ceux qui ne sont pas de son avis de se manifester et de voter avec leur portefeuille. Si vous n'êtes pas contents, vous pouvez toujours le tweeter, le facebooker ou, comme ce sympathique jeune homme, en faire un vidéo qui pisse à la figure d'une compagnie qu'il déteste. Si John a le droit à son opinion, Jane a le droit de le détester, et ça, c'est précieux.

You go, boy.


Nouvelle par Julien-Pierre Maltais

 
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Eh oui! Après près de vingt ans d’attente, nous recevons une plus que merveilleuse nouvelle. Tout récemment, la compagnie Nintendo, au travers de la voix de son porte-parole nord-américain Reggie Fils-Aime, annonce un nouveau jeu pour la franchise Zelda! En effet, en date du 17 avril, nous apprenons avec joie qu’une nouvelle aventure de Link est en route. Nous n’en savons pas beaucoup pour l’instant.

Voici les différents points qui ont été confirmés durant l’annonce :

  • La franchise reprend une « vue du dessus » comme The Legend of Zelda et A Link to the Past;
  • Nous savons que le jeu se déroule directement après A Link to the Past et devient la troisième suite dans l’univers zeldaesque;
  • Non seulement nous retournons à l’intérieur d’Hyrule (SNES), mais nous le ferons avec style puisque dans ce jeu, Link a la capacité de se transformer en papier; ceci lui permettant d’explorer de plusieurs façons la même salle de donjon, comme en longeant les murs... intriguant...;
  • Le jeu sera disponible au courant du temps des fêtes sur la plate-forme 3DS;
  • Finalement, pour les détenteurs d’une 3DS, une vidéo en 3D sera mise en ligne par la boutique de la console pour voir les effets de cette transformation d’un classique 2D en 3D.
Sachez que nous suivrons le développement de ce jeu de très près...

Nouvelle par Francis Méthot